L’apiculture amateur est l’un des meilleurs passe-temps pour les amoureux de la nature. C’est un secteur prisé qui connait de nos jours un développement exponentiel. Elle se résume en une exploitation des produits de la ruche. On peut aussi dire d’elle qu’il s’agit de l’élevage des abeilles pour la production du miel. Aussi facile qu’elle puisse paraitre, l’apiculture amateur requiert un minimum de savoir-faire. Pour vous lancer dans ce domaine, vous pouvez suivre les étapes suivantes : la localisation d’un bon emplacement, l’installation des abeilles, l’équipement adéquat pour l’entretien de vos abeilles.
Initiation à l’apiculture
Ces abeilles sont la source fondamentale et indispensable pour votre culture, de même que l’emplacement. Vous n’aurez plus besoin de parcourir des dizaines de kilos pour attirer les abeilles. Pour un amateur d’apiculture, voici une procédure très simple : l’extraction, la filtration, la maturation et le conditionnement du miel. Toutefois, il est essentiel d’avoir une formation en apiculture amateur avant de vous lancer. Vous devez également connaitre les différents types de ruches et opter pour celle qui vous convient le mieux. Il ne peut y avoir de miel sans ruche. Découvrez ici, quelques types de ruches.
La ruche Dadant
La ruche Dadant est une ruche accessible à tous. Elle est d’ailleurs la plus utilisée en France. Elle connait un franc succès auprès de nombreux apiculteurs. Elle doit son nom à son concepteur Dadant. En effet, la ruche Dadant est un modèle standard qui facilite la récolte du miel. Solide et simple, la ruche Dadant est une ruche couteuse. Elle est une caisse d’une dizaine de kilos à peu près. Cette caisse est composée d’un plancher qui fait office de fond à la ruche. Grillagée de 2 à 3 décimètres carrés, elle est utilisée pour lutter contre les poux des abeilles : varoa. On y retrouve également des planchers en plastiques qui sont très pratiques surtout pour le nettoyage. Le corps de cette ruche est caractérisé entre 10 cadres et 12 cadres. Elle n’a ni haut ni bas. Au cours de la récolte, un plateau avec un trou d’environ 5 cm est utilisé comme plafond pour nourrir les abeilles. Elle dispose également d’un toit pour protéger la ruche des diverses intempéries. En ce qui concerne les provisions, la ruche Dadant a besoin d’au moins 18kg en hiver. Pour remplir ce type de ruche, un essaim compris entre 1,5 et 2kg est suffisant. Une fois installation faite, la production débutera au bout de deux ans et même plus. Si vous désirez agrandir votre ruche Dadant, il vous suffit d’ajouter une hausse.
La ruche Langstroth
La ruche Langstroth tient son nom de son concepteur le révérend Lorenzo Lorraine Langstroth. Cette ruche est basée sur l’extraction verticale. Répandue un peu partout dans le monde, elle est plus utilisée au Canada et aux États-Unis. Vous avez des ruches Langstroth carrées et des ruches Langstroth rectangulaires. Cette ruche a comme spécificité sa divisibilité. Le corps de la ruche est fait de 2 piles de hausses. Ce système ne dissocie pas de corps de la hausse. Elle permet une meilleure gestion des cadres et des stocks des hausses. Par rapport aux mesures de cette ruche, elles varient d’un pays à un autre. Toutefois, elles respectent toutes, le principe fondamental du Bee Space. Les cadres ont un espacement optimal favorable à la circulation de l’air. Ainsi les abeilles ne se colmatent pas. Elles produisent plutôt de la propolis pour combler les petits vides inférieurs à 6mm. On retrouve quelques fois des ruches avec un seul type d’élément et d’autres avec un corps profond que les hausses. En France, par exemple les apiculteurs ont adopté la ruche Langstroth de 10 cadres. Elles sont caractérisées par des dimensions ci-après : 460 mmx370 mm avec une hauteur de 240 mm. Quant aux fondations de cire, elles sont de 420 mm x 200 mm.
La ruche Voirnot
Plus petite que la ruche Dadant, la ruche Voirnot est une invention d’un apiculteur, Jean-Baptiste Voirnot. Tout comme, la plupart des autres ruches, la ruche Voirnot est composée des hausses. Ces hausses servent de stockage supplémentaire aux abeilles qui s’y remplissent toute l’année durant. Cette ruche offre un confort optimal aux colonies. Elle est caractérisée de façon technique par : des cadres du corps de 33 cm x33cm, les cadres de la hausse de 13,5 cm x 33cm ou 16,5x 33cm avec une hauteur de la hausse qui représente la moitié de la dimension du corps. Elle offre un intérieur de 36cmx 36 cmx 36 cm comme stockage en provision. Son aspect carré est un avantage en période de fraicheur. La température est bien gardée et favorise une économie de chauffage. Sa forme permet de transposer des planchers qui peuvent tenir sur des ruches de 10 cadres. Elle est favorable pour les ruches d’une altitude de 500m et plus. Avec sa forme cubique, elle protège les colonies. Elle procure suffisamment de provisions aux abeilles pour les retenir. Cette ruche réduit la perte des abeilles et favorise une importante production et une bonne gestion des provisions.
La ruche Warré
La ruche Warré comme les précédentes tient son nom de son créateur Émile Warré. Elle est une ruche écologique facile à utiliser tant pour les chevronnés que pour les amateurs. Elle est différente des autres ruches notamment par une absence de hausse. Son utilisation ne nécessite pas un extracteur. Elle offre des conditions de vie quasi pareilles à celles des abeilles dans leur milieu naturel. L’apiculteur devra faire preuve de patience pour observer la colonie mettre en place ses rayons. Les éléments de la ruche mesurent 30cmx30 par 21 cm de haut avec 8 rayons montés par des barrettes fabriquées en cire. Cette caractéristique vous permet de gagner en maniabilité. Vous pouvez mettre des vitres derrière les éléments. Ils vous permettront de voir aisément l’évolution de l’essaim. Ce type de ruche est favorable aux abeilles, elles sont assez productives et moins agressives. Elle est également facile à réchauffer, un atout considérable au cours de l’hiver. La ruche Warré préserve les abeilles. Elle est plus rassurante face à la météo. En ce qui concerne la récolte, il y va de chaque apiculteur. Ce dernier fait moins de manipulation. Il se contente de suivre l’évolution de la colonie à travers les vitres. Cette ruche a la particularité d’être agrandie plus facilement.
La ruche kenyane
La ruche kenyane encore appelée ruche horizontale ou ruche TBH est également une ruche écologique. Elle est conçue à partir du modèle des ruches africaines. Elle entre dans la protection et le bien-être des abeilles. Elle se veut semblable à la ruche naturelle avec sa forme V et trapézoïdale. Elle offre la possibilité aux abeilles de créer elle-même leurs rayons. Cette ruche est facile pour sa mise en œuvre et convient à un apiculteur amateur. Elle est aisément maniable. Elle est d’ailleurs très facile à construire et ne dispose pas de norme standard. Elle mesure la plupart du temps 105 cm de longueur et 24 cm de hauteur. Par contre, il est exigé que l’angle des parois ait entre 30 ° et 40° d’inclination en rapport à la position verticale. Il est recommandé de réduire la hauteur si vous vous trouvez dans une région extrêmement chaude. Il est conseillé d’autre part d’équiper la ruche de 25 à 30 barres supérieures. Les barrettes de la ruche sont disposées l’une contre l’autre avec plusieurs entrées. Ce type de ruche vous permet de vous initier à l’apiculture si vous êtes un novice dans ce secteur. Elle convient aux personnes âgées qui ne souhaiteraient plus supporter les lourdes charges des hausses.
La ruche en paille
- Livraison au Royaume-Uni - £ 1,49 2ème classe - £2,49 1ème classe.
- Fait main à partir de paille
- Idéal pour ramasser les essaims
- Peut être utilisé comme un appât Hive - Leurre d'essaim fourni séparément.
- Dimensions approximatives : 30 cm de diamètre x 34 cm de haut.
La ruche en paille est de la catégorie des ruches écologiques. L’avantage avec ce type de ruche est que vous n’aurez pas grand-chose à faire. Les abeilles construisent elles-mêmes leur rayon de cire. Il vous revient d’assurer l’entretien du plancher de la ruche une fois l’hier fini. Vous aurez à veiller à un bon emplacement pour votre ruche. La ruche en paille est un moyen idéal pour la préservation des abeilles. Elle n’est pas onéreuse. Pour solidifier par exemple votre ruche, il est recommandé d’user d’un mélange de terre rouge pour enduire l’extérieure. Ou encore de la bouse de vache ou de cendre de lessive pour éloigner les vers de la ruche. Mettez votre ruche dans un endroit sec et bien éclairé. Cet endroit doit être reposant pour faciliter la production des abeilles. Elle doit être également près d’une source d’eau et de nectar. Si vous avez du mal à utiliser une ruche en paille, faites recours à des spécialistes du domaine.
L’apiculture en question
L’apiculture est la branche de l’agriculture relative à l’élevage des abeilles. Elle participe à la sauvegarde de la biodiversité végétale. Elle est consacrée à une exploitation des produits issus de la ruche. Pour récolter du miel, l’apiculteur doit avoir des rudiments dans ce domaine. En plus des notions en apiculture, il doit maîtriser le calendrier apicole.
Pour une exploitation industrielle, les méthodes et moyens de culture sont plus sophistiqués. Ce qui n’est pas le cas de l’exploitation artisanale. On distingue de façon générale deux types d’apicultures que sont : l’apiculture sédentaire et l’apiculture transhumaine.
En ce qui concerne l’apiculture sédentaire, on constate que les abeilles butinent tout près de la ruche. Il en va de la qualité du miel et surtout de la composition florale autour de la ruche. La production est limitée dans ce cas.
L’apiculture transhumaine, fonctionne en rapport avec les ruches et selon leurs zones d’exploitation ; les apiculteurs déplacent les ruches en fonction des fleurs et de la qualité du miel qu’ils désirent produire.
Pour produire une grande quantité de miel, votre ruche doit contenir suffisamment d’abeilles femelles. Très organisées, elles ont chacune leur tâche. Subdivisée en deux grandes parties, une première partie a pour rôle de veiller sur la reine. La seconde partie, constituée des abeilles infirmières et butineuses, produire du nectar et de pollen. Quant à la récolte du miel, elle se déroule en trois étapes à savoir :
- l’enfumage des abeilles,
- le décollage des cadres,
- le transport vers la miellerie.
L’extraction du miel est ensuite confiée à un extracteur en milieu industriel. Il vous revient d’avoir une ruche adaptée à votre zone, à votre climat. En ce qui concerne les abeilles, vous pouvez acheter un essaim, des paquets et des noyaux d’abeilles. Il faut reconnaître qu’il existe une diversité d’abeilles qui ne se comportent pas toutes de la même manière. C’est en fonction de vos désirs en production et de votre région, que vous choisissiez l’une ou l’autre. Il est donc nécessaire de faire des recherches avant d’entamer votre élevage. Par ailleurs, il ne suffit pas d’avoir une bonne ruche ou des abeilles, il faut un bon emplacement pour réussir l’élevage. Votre emplacement doit permettre aux colonies de se reproduire. Il doit être calme, lumineux, près d’une source d’eau.
En apiculture, il y a également des normes à suivre : la distance avec l’entourage, le respect du nombre de ruches autorisé, la déclaration d’une détention de ruche. Il est conseillé de souscrire en tant qu’apiculteur à une assurance responsabilité civile.
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